RIAM Articles,Numéro 5 RIAM La Modicité de la rémunération des  employés dans les entreprises privées congolaises : Nouveau défi pour la performance des ressources humaines »

La Modicité de la rémunération des  employés dans les entreprises privées congolaises : Nouveau défi pour la performance des ressources humaines »

Auteur
Nkoy Kasongo Hilaire

INTRODUCTION

Les créateurs d’emploi font la pluie et le beau temps. Ils investissent des sommes colossales pour créer des entreprises, embauchent des personnes pour la plupart restées au chômage des années durant et qui, lors qu’ils se rendent compte de la misère de la vie qu’elles mènent, sont parfois obligées de se faire embauchées par n’importe quel patron et acceptent de se faire payer des maudits salaires.
L’objectif pour ces personnes est de trouver le pain quotidien pour leurs familles. Les patrons les appellent à tort ou à raison la main d’œuvre favorable parce qu’ils les ont sous la main en permanence.
En effet, en République Démocratique du Congo, cette réalité a pris de l’ampleur, elle est devenue une autre manière.En plus de garder son argent en banque, on préfère créer une entreprise et faire des affaires qui procurent plus d’argent. A cela, il faut ajouter la vie chère en ville, à la cité et voire au village qui, comme par enchantement, oblige les hommes et les femmes à se confier la vie à ses entreprises. Faut-il sacrifier une vie entière parce qu’il faut un emploi qui vous convienne ou qui honore ou encore qui corresponde à une qualification universitaire ? Oui, bien sûr, mais ceci reste un désir, la réalité en est tout autre. A quoi s’attend-t-on sinon à trouver un emploi, n’importe lequel qui ne tienne pas compte des exigences, mais qui satisfasse les besoins élémentaires de la vie. Voilà qui fait une bonne affaire pour les créateurs d’emploi qui trouvent chaque jour qui passe de la main d’œuvre abondante.
Au regard de cet indice, les entreprises ne regorgent en leur sein que des ressources humaines qui travaillent pour vivre quotidiennement, mais les employeurs eux font les affaires, vivent pour travailler car le profit est assuré. Ce paradoxe jette le ridicule dans les principes de management des ressources humaines. Lors qu’il faut savoir l’état de santé des finances, des matériels, et l’horaire dans les entreprises, les propriétaires de celles-ci sont très regardants, le contrôle se fait avec sévérité. Mais quand arrive le tour de la quatrième composante qui est la personne humaine qui fournit de son énergie, physique ou intellectuelle, la rémunération n’est pas équivalente, les entrepreneurs s’en soucient le moins possible.
Ceci constitue le grand défi auquel les Managers de cette composante, ressources humaines doivent relever. Ne dit-on pas qu’un ventre affamé n’a point d’oreille ? Quelle leçon morale peut-on donner à un travailleur qui, à la fin du travail quotidien, se pose toujours la question de savoir, comment nourrir sa famille aujourd’hui au moment où il n’a pas d’argent ? Quelle réponse donnée aux enfants qui vous accueillent du retour du travail vous faisant rapport qu’ils sont régulièrement exclus des classes par manque de paiement des frais scolaires ?

Mots clés : Modicité de la rémunération –Performance

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